mardi 23 septembre 2008

Et les deux roues, alors ?

Je dois avouer être légèrement fatiguée du comportement des automobilistes face aux deux roues. Ils font vraiment comme s'ils n'existaient pas et moi, en tant que vélocipédiste et scooteriste, je commence à en avoir marre de risquer ma vie parce qu'une bande de Fangio pensent qu'il n'y a qu'eux sur la route. Bah oui, en tant que conductrice de deux roues j'existe, je respecte les règles du code de la route, je m'insère dans la circulation alors je pense avoir droit à un minimum de respect de la part des automobilistes. Ils ne sont pas les rois de la route, non mais !
Avec un peu d'efforts des deux parties (j'ai conscience que les djeuns sur les scooter deux temps ne respectent que peu le code de la route), tout le monde pourrait pourtant circuler en harmonie, non ? A méditer...

mercredi 17 septembre 2008

niarf...

Ca change...il fait beau mais le froid s'est installé en même temps que le chauffage sous le chapiteau du U4 (patronne, on te bénit :D ). Cependant, le ciel est bleu et quelque part ça fait du bien au moral quelque peu en berne ces temps derniers. Il me reste un peu plus d'un mois à travailler au U4, déjà se profilent les journées du patrimoine qui vont ajouter une nocturne de plus à ma semaine déjà bien chargée. Se profilent aussi les démarches à faire en fin de contrat, la réinscription à l'assedic et les mêmes démarches dans l'autre sens qui m'ont pris tant de temps en avril. J'envisage de passer l'examen de guide-conférencier, histoire de mettre une nouvelle corde à mon arc. En effet, j'ai découvert pendant ce boulot que j'appréciais le fait de faire de la médiation, d'expliquer aux gens comment ça se passait à l'époque où le haut fourneau faisait 6 à 8 coulées par jour de fonte incandescente à 1200 degrés. En tout cas, il faudra peut-être l'année prochaine un guide à demeure et j'espère être ce guide.

Sinon mes après-midis au U4, plus calmes, me laissent l'occasion d'écouter France Info, et parfois tout ça n'est guère reluisant. Entre ce qui se passe au PS (mon père, socialiste de longue date, pense à rendre sa carte, c'est dire !), les diverses faillites aux Etats-Unis, la visite du pape en France (mais pourquoi en a-t-on fait autant ? J'ai été baptisée catholique comme beaucoup mais où va la laïcité et surtout Vatican II ? Je n'allais guère à la messe (juste pour faire mes pâques) mais, si elle est en latin, je n'irai plus du tout, pas envie de cautionner cette tendance rétrograde), les taxes diverses et variées qu'on veut prélever sur les gens (me font rire avec leur taxe "pique nique" ! Qu'on taxe plutôt les avantages et les salaires des ministres et du président qui touchent des milliers sur notre dos !), la polémique autour du fichier Edvige (ça va pas la tête de vouloir ainsi ficher les gens ? On n'est pas des numéros mais des personnes libres), le pouvoir d'achat qui vraiment ne remonte pas du tout...et j'en passe et des meilleures ! Bref, voilà qui ne donne pas envie d'allumer sa TV mais d'aller prendre son vélo et rouler bille en tête pendant des kilomètres pour essayer d'oublier qu'à côté le monde ne tourne décidément plus rond...

vendredi 5 septembre 2008

Nostalgie parisienne


Découvrez Florent Pagny!

Ca me prend de temps en temps, j'ai l'envie de prendre le TGV et de partir à Paris. D'aucuns me prendront pour une débile: comment puis-je apprécier une ville polluée, surpeuplée ? Pourtant c'est le cas. J'adore prendre le métro, me promener dans les rues. Je pensais que ça me passerait lors de mon stage passé à Saint Denis l'année dernière, en y vivant carrément, mais loin de là. J'ai découvert cependant la difficulté qu'ont les parisiens à sortir, vu les transports et les heures auxquelles ils rentrent. J'ai connu les heures de pointes, les métros bondés et pourtant ça ne m'a pas dégoûtée.
Une chose étrange aussi: dès que je mets le pied sur le quai de la gare de l'Est, je commence à courir, c'est terrible. Je ne peux pas m'en empêcher, je m'adapte à l'ambiance. Généralement, je loge à Herblay, chez les parents d'une de mes meilleures amies, donc une fois arrivée il me reste à passer par la rue d'Alsace (vive les escaliers quand vous êtes chargée à toc !), puis ensuite gagner la gare de RER Magenta. Là, il s'agit de prendre le RER E qui va vous emmener en quelques minutes, sous la terre, à la gare Haussmann-Saint Lazare, son terminus. Cette gare de RER communique avec la gare Saint Lazare, d'où partent les trains vers Pontoise et donc vers Herblay. Bref, une heure de plus à compter sur le temps de transport mais j'aime bien. Il faut dire que maintenant le métro, les bus et les transiliens ne me font pas peur, je passe de l'un à l'autre sans aucun état d'âme, comme une véritable parisienne qui regarde à peine où elle va et sait néanmoins se diriger. Le métro c'est pas un modèle d'hygiène, ça pue parfois mais, je ne sais pas, dès que je suis dedans ça me ravit. J'ai plutôt tendance à être un peu claustro quand je suis sous terre, mais je n'ai pas cette impression dans le métro, même lorsqu'il passe sous la Seine ( par exemple pour atteindre la station "Cité" sur la ligne 4, qui dessert Notre Dame sur l'île de la Cité ).

Paris est aussi lié à certains de mes meilleurs souvenirs et de mes meilleurs amis, des visites d'expo, des soirées chez Marion, des Nouvels Ans géniaux, un été caniculaire. J'y ai vécu trois mois pendant mon stage aussi, et cela m'a permis de mieux me rendre compte de la vie sur place (par exemple, vivre à Paris avec un smic = pure utopie) et de ce que vivent les gens qui y habitent et y travaillent tous les jours.

Je vous laisse donc avec la chanson de Florent Pagny "Châtelet-les Halles", station que je connais bien car elle dessert nombre de lignes et surtout c'était celle qui me permettait d'aller au siège de l'administration de la basilique de Saint Denis (rue Victoria). Plusieurs fois, le fax du service éducatif de la basilique étant en panne, j'ai dû m'y rendre en RER D (tram de Saint Denis + RER D à la gare de Saint Denis, puis Châtelet-les Halles quinze minutes plus tard) pour faire signer des papiers et en récupérer. Une fois ça va, mais au bout la quatrième c'était un chouya lourd quand même...

Bref, je vous laisse avec la chanson et ces soupirs parisiens...

mercredi 3 septembre 2008

"C'était mieux âvant..."

Je me suis surprise récemment à réécouter quelques vieilles chansons qui m'ont rappelé mes années d'étudiante. "You gotta be", de Des'ree, m'a remis en mémoire cet été 1994, été de l'obtention de mon bac, l'installation à Strasbourg dans ma minuscule chambre meublée sous les combles, au 7ème étage écrasé de chaleur l'été. J'étais prête à commencer mon DEUG au palais universitaire, merveilleux endroit tout de marbre et de dorure et qui contre tout attente était une fac.
J'avais compris assez vite qu'à la fac qui n'a pas un minimum d'autodiscipline ne peut pas réussir, les cours n'étant pas obligatoires la tentation de ne rien faire est grande.
En 1996, c'était les Spice Girls avec "Wannabe" qui ont meublé mon été, si bien que j'ai fini par acheter l'album, que j'ai encore d'ailleurs (trop de souvenirs, que voulez-vous ?). J'ai récidivé avec l'album suivant, que j'ai acheté pendant mon année de licence, à mes yeux un de mes meilleurs souvenirs de fac. Nous n'étions pas nombreux en licence d'archéo mention "Proche Orient-classique" et formions un petit noyau sympathique...
Ce qui a meublé mon année de licence était la vague boys band. Mais la plupart étant à jeter, j'ai eu cependant un coup de coeur pour un duo entre les groupes Alliage et Boyzone qui s'appelle "Te garder près de moi". Ce n'est pas prise de tête et ça s'écoute bien facilement, c'était ce que je lui demandais en fait je crois bien vu le boulot universitaire qu'il y avait à faire ^^
Par contre, je n'ai aucun souvenir de chansons pour les années suivantes, je ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que je passais mes étés sur les champs de fouilles de la fac et que je n'avais guère le temps d'écouter la radio. Pourtant, à mes yeux, ces années fac strasbourgeoises font partie des meilleures années de ma vie, peut-être pour ça que je soupire après elles en ce moment...
Est-ce la rentrée qui me fait cet effet-là, où le temps gris ? Je n'en sais fichtre rien, je soupire, tout simplement...