M'étant levée très tôt (pour rien puisque ma coloc' qui était censée aller en cours ce matin a brusquement décidé de se recoucher, je déteste qu'on me fasse lever pour rien...), je regardais les informations de LCI puis de Télématin d'un oeil critique quoiqu'encore flou de sommeil. Entre les retombées du dérapage de Sarkozy au salon de l'Agriculture et les informations diverses, une petite intervention d'un chroniqueur sur la baisse du chômage généralisée en Europe. Le chômage baisse, donc, mais je vois toujours autant de monde pointer dans les différentes agences ANPE où j'ai pu passer. Fusion de l'ANPE et de l'UNEDIC, nouvelles mesures pour l'emploi qui ne profitent guère, je n'impute pour ma part cette "baisse" qu'à d'habiles calculs (ou à beaucoup de radiations sauvages, ce qui ne m'étonnerait guère vu la politique actuelle).
Et qu'on vienne encore nous dire que nous autres demandeurs d'emplois (terme politiquement correct pour "chômeurs") ne voulons pas travailler, qu'on n'a qu'à prendre ce qu'on nous donne et encore dire merci. Je rêve peut-être toute éveillée mais avoir un boulot en accord avec mes compétences, c'est trop demander, même payé un peu moins que la grille de salaire indiciaire ? Ils nous disent que bientôt on sera obligés d'accepter le travail qu'on nous donnera, qu'il faut savoir faire des sacrifices et accepter d'aller travailler dans les secteurs qui offrent du travail, mais on fait quoi si on n'est pas qualifié ? Ce n'est pas grave, répondent ces bons apôtres...
Bref, ça me fait bien peur tout ça et n'ajoute rien à mon moral déjà pas très haut...
mardi 26 février 2008
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