samedi 20 décembre 2008

Joyeux Noël !


Comme je pars demain dans ma famille vosgienne (sans net) jusqu'au 25 , je souhaite déjà à l'avance à tous et à toutes un :
Joyeux Noël
Retour ici le 26 après émigration temporaire à Herblay jusqu'au 7 janvier (avec net, là bas)

jeudi 18 décembre 2008

Nouveau venu...

Voici une semaine qu'il est là, mais je viens seulement d'arriver à le prendre en photo. Je vous présente donc Mahes Rê, mon nouveau félin domestique encore chaton (5 mois, né sous le signe du Cancer). Mon frère croyait que c'était une chatte, je l'ai cru aussi...jusqu'à sa visite chez le vétérinaire. Le voici couché au bout de mon lit, un peu groggy après son vaccin, admirez aussi l'environnement égyptien (hé oui je dors là dedans), pas fait exprès. Son nom est celui d'un dieu lion de l'Egypte ancienne, fils de Sekhmet la lionne et qui représente l'oeil gauche de Rê le dieu soleil, d'où mon ajout. Mahes Rê, en néo égyptien, signifie "le lion de Rê", le nom de la divinité étant employé pour désigner l'animal. Pas joli, mon mini fauve aux yeux mordorés ?



dimanche 14 décembre 2008

course...euh...préparatifs de Noël

Hé oui, ne dit-on pas chez moi dans les Hautes Vosges qu'après Saint Nicolas tout s'accélère ? C'est tout à fait vrai. Je suis dans les gâteaux de Noël jusqu'au cou (j'ai repris cette tradition de mes ancêtres alsaciens). En effet, en Alsace on fait traditionnellement ces sablés de divers sortes qu'on offre à Noël et qu'on nomme bredele (ou bredala si on se trouve en Alsace du Sud). J'ai donc retroussé mes manches et je m'y suis mise hier, en commençant par les butterbredele (bredele au beurre). Il me reste aujourd'hui les Schwowe bredele (cannelle, amande, zeste de citron), dont la pâte est déjà faite depuis hier car elle a besoin de reposer. Demain, ce sera le tour des Nussschnitten (bredele aux noix). J'ai choisi ces trois sortes-là cette année, mais il y en a des dizaines. Chez moi on fait aussi traditionnellement pour Noël le "pain de poires", pâte brisée, raisins secs, noix, poires, le tout roulé ensemble et cuit au four. C'était feu ma grand-mère paternelle qui le faisait, ma mère en a longtemps fait encore après son décès et mon cousin, qui habite au Canada, en fait aussi. Pour ma part, je préfère confectionner le Kugelhopf (ou "kouglof"), gâteau cônique levé avec des raisins secs, dont la recette m'a été donnée par tradition familiale. En effet, nous avons des origines alsaciennes des deux côtés de la famille.

Hors les gâteaux, il me reste encore tous mes cadeaux à faire et donc aller affronter la cohue cette semaine. Je n'irai pas aujourd'hui, tout est ouvert mais bien trop de monde. J'essaierai mardi, probablement, même si je ne me fais guère d'illusion, il y aura du monde. Curieux paradoxe, pas de pouvoir d'achat et plein de monde dans les magasins. Alors, plutôt que de regarder des infos et de me morfondre en voyant le chomage augmenter (1H30 de queue à l'assedic l'autre fois, ça veut tout dire) et la situation politique devenir quelque peu n'importe quoi, j'essaierai de me laisser gagner par la magie de Noël, même si, par ma situation familiale, ce n'est pas évident. Heureusement, une fois Noël passé il restera le nouvel an, prévu à Paris avec mes amis et que j'attends déjà avec impatience...

mercredi 10 décembre 2008

Souvenirs de chorale: "Rouge", de Michel Sardou (concert 2006)

Je ne crois pas encore l'avoir dit ici, mais j'ai été membre pendant plus de quinze ans d'une chorale chorégraphique dans les Vosges. En effet, non contents de chanter, nous bougions aussi sur les chants, ce qui impliquait de les savoir par coeur et d'avoir un certain sens du rythme et de la chorégraphie. J'ai commencé à la chorale d'enfants, à 5 ans, et mes cours de danse m'ont pas mal aidée pour les chorés et surtout la scène.
Tout cela me manque quelque peu, et, donc, j'ai résolu de partager avec vous quelques souvenirs de concerts qui me sont chers.

Donc, souvenir n°1: "Rouge", de Sardou



Découvrez Michel Sardou!


En 2006, nous nous apprêtions à fêter les 25 ans de notre chorale (elle existait depuis bien plus longtemps mais, en tant que chorale chorégraphique, nous avions commencé plus tard). Notre chef de choeur, voulant faire un spectacle hors du commun, a listé tous les chants appris pendant 25 ans et nous a demandé de voter. Quand la liste des chants est tombée, je me suis aperçue que "Rouge", avec "Vladimir Ilitch" (qui fera l'objet d'un autre billet), était l'un des chants de mon premier concert, en 1990. Nantie de ce souvenir émotionnel, il m'a fallu cependant la réapprendre dans une autre tessiture (j'avais changé de pupitre entretemps, j'étais passée d'alto à soprane basse) et commencer les répétitions. Comme mon costume de scène comportait du rouge (polo rouge et baskets rouges, le tout sur un jean blanc), je me suis donc retrouvée dans la rangée de devant. Ce n'était pas la première fois, mais ça nécessitait devantage de travail car vous êtes directement exposés au public et les autres vous suivent. La choré en elle-même n'était pas bien difficile, nécessitant juste pas mal de synchronisation, la fin cependant a demandé plus de travail pour tomber sur le bon bras afin de se retourner correctement. Ce n'est pas le chant qui m'avait donné le plus de mal, aussi allais-je d'un air confiant malgré le trac qui montait à la répétition générale, la veille du concert. Nous allions ce jour-là nous familiariser avec la véritable scène, une gigantesque estrade divisée en trois pour les trois parties de la chorale. Nous avons assez bien retrouvés nos marques au début, restant immobiles pendant les réglages de lumière par les pros que nous avions engagés, essayant de ménager nos voix pendant les réglages de son. Nous répétons l'entrée monumentale de la première partie sur la musique de "1492", puis nous mettons en place pour "Désirée". Tout s'enchaîne correctement, "Je n'aurai pas le temps", puis "Emmenez-moi", et vient le moment de transhumer de scène pour aller tous se regrouper sur la scène centrale où se trouve l'estrade. Et là, horreur !! Je remarque en même temps que ma rangée qu'il n'y a que 15 à 20 cm entre mes pieds et le vide ! Un faux mouvement, un mouvement trop large, et c'est la chute. Et il y a toute la chorale derrière nous qui se met en place, qui nous pousse pour se cacher derrière notre rangée. Je change de couleur, pâlis derrière mon pull rouge et hésite à faire un signe au chef de choeur pour lui signaler le souci. Après tout, elle sera sur scène avec nous le lendemain dans la rangée juste derrière la nôtre, autant qu'elle s'en rende compte tout de suite. Nous poussons autant que nous pouvons les rangées arrières, qui protestent, mais il n'y a pas de solution, la place n'est pas extensible, nous n'avons d'autre solution que de faire la choré en l'état. La chef, s'apercevant que quelque chose ne va pas, réalise enfin mais n'a aucune solution elle non plus. La choré sera donc faite ainsi, sur le fil du rasoir, le regard tentant de ne pas trop se fixer sur ses pieds et le vide. En condition de répétition ça allait encore, on n'avait pas les projecteurs dans la figure, mais, alors que la répétition se poursuivait, je me suis vraiment demandé comment ça allait se passer le lendemain, en condition normale. J'avais déjà un sacré trac, après tout le concert allait se faire devant 2500 personnes et était beaucoup plus long qu'un concert normal, et il y avait ce détail supplémentaire. Je ne pourrais pas regarder mes pieds, et je devrais aussi sourire,voilà qui corsait singulièrement le truc. L'idée m'a poursuivie pendant mon boulot du samedi matin, les préparatifs de l'après-midi et même pendant la séance de maquillage de rigueur. Alors que j'étais derrière la scène, prête, maquillée, je me demandais encore comment faire, et je savais que ceux que ma rangée se le demandaient aussi. Chacun de nous devrait être réactif si nécessaire, si l'un d'entre nous dérapait. Alors que j'allais prendre ma place pour l'entrée, j'y pensais encore un peu mais le bruit du public, là, derrière la porte, me faisait un peu oublier cet état de fait pour me concentrer sur l'entrée. Tout alla bien, sauf un petit bug au niveau de la musique pour "Désirée", et arriva "Rouge". Déglutissant, essayant de garder mon sourire pendant la mise en place, je regardais droit devant moi, dans le vide noir car à cause des projecteurs on ne voit quasiment pas le public. Heureusement, tout se passa bien, et, bien qu'il reste encore deux parties et de nombreuses chorés à réussir, je me sentais aussi soulagée à la fin que si j'avais fini tout le concert...

Voilà mon premier souvenir de chorale, d'autres suivront...

samedi 6 décembre 2008

Les traditions lorraines: Saint Nicolas


Puisque la Lorraine est terre de tradition, je vais commencer par la tradition du jour vu que nous sommes le 6 décembre. En effet, ce jour, la Lorraine fête Saint Nicolas, son saint patron mais aussi celui des enfants. A cette occasion, on offre des Saint Nicolas en pain d'épice ou sous forme de petits bonhommes en brioche (qu'on appelle aussi des männele en Alsace). Le saint passe aussi dans les écoles avec son comparse, le père Fouettard, censé prendre dans sa hotte les enfants pas sages et leur administrer des coups de trique. Les enfants lui chantent les chansons traditionnelles, du genre "Saint Nicolas mon bon patron..." et, pendant longtemps, ils recevaient leurs cadeaux de Noël ce jour-là (moi-même j'ai reçu un petit présent ce jour-là jusqu'à un âge avancé). La tradition veut qu'on mette, la nuit de la Saint Nicolas, un verre de vin pour lui et une carotte pour son âne, tradition qui a ensuite été utilisée pour le père Noël, inspiré de Saint Nicolas. Il passe dans toutes les maisons, déposant de menus présents pour les enfants et, dans d'autres pays comme les Pays-Bas ou l'Allemagne, on reçoit encore ses cadeaux de Noël le 6 décembre.

L'histoire dit que le personnage de Saint Nicolas est inspiré de l'évêque Nicolas de Myre. Il est né à Patara en Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il serait mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 à Myre en Asie Mineure. Il est révéré aussi bien par les catholiques que par les orthodoxes, et ses reliques ont été ramenées à Bari en 1087 par des marchands italiens puis, à partir de là, à Saint Nicolas de Port, en Lorraine, où une basilique fut construite en leur honneur.

Dans beaucoup de villes de l'est de la France, Saint Nicolas défile, habillé en évêque, sur son âne ou sur un char, avec le père Fouettard, jetant des bonbons aux enfants, et ce défilé est, dans les grandes villes, un véritable spectacle qui dure plusieurs heures.

De nombreuses légendes environnent Saint Nicolas, mais la plus connue est celle des trois enfants, coupés en morceaux par un boucher peu scrupuleux et ressuscités par le saint.

Cette légende est apprise sous forme de chanson par tous les enfants lorrains, qui la chantent à la visite de Saint Nicolas à l'école. Celui-ci apporte des friandises pour tous et repart avec des petits cadeaux confectionnés par les enfants.

jeudi 4 décembre 2008

Troisième semaine de cure: et fin !

Me voici enfin revenue chez moi depuis hier, chez moi dans la grisaille messine, où la pluie tombe sans discontinuer. J'ai quitté Vittel hier après mes derniers soins, sous la neige, mais elle n'a guère perduré au delà des limites du département des Vosges.
La troisième semaine a été plus agréable, moins de fatigue, on ressent davantage les bienfaits de l'eau thermale, même si la peau n'est pas forcément d'accord malgré les litres de lait corporel dont on l'arrose en sortant des soins. Bilan l'avant dernier jour, j'avais 2 kg 500 en moins, pas si mal compte tenu que je n'ai pas pu me reposer l'après-midi comme il aurait fallu. Mais finalement trois semaines de pause, où vous ne pensez guère au quotidien, que vous arrivez le soir et que votre grand-mère a cuisiné, a lavé et repassé vos vêtements, ont été vraiment bienvenues, même s'il faut se replonger dans le quotidien maintenant. Enfin, je suis plutôt contente de retrouver mon petit confort moderne, mon net, ma TV câblée mais ce n'est pas mal de se contenter de peu pendant un moment, ça rappelle les vraies priorités.
J'ai trouvé le temps, un après-midi où j'ai pu rentrer, de prendre quelques photos du village de ma grand-mère, surtout de ses anciens bâtiments thermaux et du parc attenants, je les mettrai prochainement...

samedi 22 novembre 2008

Seconde semaine de cure

Me voici de retour à la maison jusqu'à demain après-midi, repos que je goûte déjà alors que tombe dehors de la neige, comme ce matin à Vittel. Le fait est rare à Metz, car voici deux ans que j'y habite et jamais je n'en avais vu tomber ici malgré les alertes météo. La semaine a été maussade pour la plupart, pas trop froide sauf vers la fin. La routine s'est installée, aller de soin en soin tranquillement selon l'ordre établi par mon planning, se laver, sortir des thermes, aller remplir sa bouteille dans la salle de repos extérieure, aller marcher un peu si le temps s'y prête, puis revenir à la salle de repos où je passe mes après-midis (quand je ne vais pas au cybercafé en ville) jusque vers 17h15, où je vais à la gare pour rentrer. Je lis, j'écris aussi un peu quand l'inspiration m'en prend (pas si souvent) et j'essaie de lutter contre le sommeil qui me prend parfois au milieu de l'après-midi. Car la seconde semaine de cure est de loin la plus fatiguante, les douleurs se sont améliorées mais on est extrêmement fatigué. Il faut dire que je me lève tôt, aussi, vers 6h30 tous les jours et 5h45 le samedi parce que je ne suis pas sur place et je dois me transporter. Ca n'arrange rien mais mon état général est meilleur malgré tout, je commence à ressentir les bienfaits de la cure.

Bref, encore dix jours et je serai de retour ici, dans mon petit appartement...

Petit bonus cette semaine, quelques photos de Vittel et de son parc thermal:
La galerie sous laquelle se trouvent les thermes


Une partie du parc thermal (bien décharné)

Un des grands hôtels, vestiges d'un passé glorieux, qui bordent le parc et qui appartiennent maintenant au club Med', je crois...


Et, pour finir pour cette semaine, le hall de la gare, inchangé depuis un bon siècle

Bon weekend à tous !

samedi 15 novembre 2008

Première semaine de cure

Je suis de retour jusqu'à demain dans mon petit appartement messin, ce qui me permet d'enfin retrouver le net (il y a bien un cybercafé à Vittel mais ce n'est pas pareil) et de raconter un peu ma première semaine en cure à. On pense que c'est du repos mais ce n'est nullement cela, ça réveille les douleurs et ça épuise vraiment, sans parler du fait qu'il vous faut toujours avoir des toilettes à proximité compte tenu des litres d'eau que vous avalez non seulement pendant les soins mais aussi l'après-midi.
Je fais mes soins le matin, entre 9h30 et 11h30 en moyenne. Ils se composent d'un bain à jets très forts (qui fait même mal parfois), d'un cours quotidien d'aquagym de 30 mn, de massages sous eau thermale un jour sur deux, l'autre jour la douche pénétrante remplace le massage et, le pire à mes yeux parce que c'est vraiment hyper douloureux, la douche au jet sous pression. En plus de ça je dois beaucoup marcher, manger correctement (ça, plus dur) et surtout boire, boire, boire des litres de la grande source de Vittel et seulement quelques gobelets d'Hépar. Mine de rien tout cela fatigue pas mal et, vu que je ne peux pas rentrer l'après-midi avant 18h chez ma grand-mère à cause des trains, je reste dans la salle de repos extérieure, au calme et surtout au chaud, à lire tranquillement et à attendre, surtout. Je me promène aussi longuement dans le parc thermal, fais mes courses en ville et marche le plus possible.
J'ai pris ce matin quelques photos du parc thermal, mais il faisait gris et j'espère en avoir de meilleures à vous mettre la semaine prochaine. Il fait gris, très froid sur Vittel, novembre est arrivé d'un coup après quelques jours de demi saison presque chauds, et il gèle. Je devrais être contente d'être là-bas, que tout ce monde s'occupe de moi, mais je crois que je couve une petite déprime automnale. Du coup, ce soir, repos dans mes pénates devant un "Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche perdue" et les deux "La momie", qui me mettront je l'espère de meilleure humeur. Ce n'est pas là du cinéma d'art et d'essai mais parmi mes films préférés, qui permettent de se vider tranquillement la tête et quand c'est chez soi c'est encore mieux...

lundi 10 novembre 2008

départ en...cure thermale !

Hé oui, je suis sur le départ pour la délicieuse mais paumée station thermale de Vittel (Vosges), où une cure m'a été prise en charge par la Sécu et ma mutuelle pour soigner mon problème chronique et récurrent de prise de poids maladive dû en partie à ma maladie thyroidienne. Mon état de santé n'est pas très bon après mes six mois marathon au U4, ma vie est complètement décalée, surtout au niveau des heures de repas et des heures de sommeil, ces trois semaines m'aideront à reprendre pied pour recommencer la valse incessante des lettres et des CVs. De plus, ma grand-mère habitant à côté, je vais pouvoir loger chez elle...

J'emmène l'appareil photo avec moi, donc il y aura dès que j'aurai accès au net (pas sûre de l'avoir là-bas, ma grand-mère ne l'a pas et je ne sais même pas si son voisin l'a, mais comme je rentrerai les weekends ça va) quelques billets relatant mon expérience en tant que curiste et des photos montrant Vittel en automne.

vendredi 7 novembre 2008

politique n'co

Je suis actuellement en train de regarder les infos de France 3 et deux informations ont retenu mon attention:

-Le vote pour les motions du parti socialiste

J'en ai encore parlé cet après-midi avec mon ancienne collègue, socialiste convaincue et déléguée des sections de Moselle, qui espère sincèrement que cela sera quelque chose de bon pour le parti. Personnellement, étant fille d'un mitterandiste convaincu et élevée dans une famille de gauche avec cependant un grand-père gaulliste, j'ai lu les motions, même si je n'ai pas ma carte au parti. C'est pour l'instant celle de Ségolène Royal qui est sortie première, mais je pense qu'à la fin tout ce joli monde va s'unir et que les militants auront voté pour rien. J'espère cependant que cela pourra permettre au parti socialiste en déroute de se réunir enfin après sa longue traversée du désert...

-Les manifestations des agriculteurs dans les supermarchés

J'avais vu ce fait à midi dans le journal local de France 3, qui montrait des agriculteurs mosellans prenant d'assaut un supermarché à Boulay. Quelque part, on les comprend aisément, mais savoir qu'en fait sur le prix du pain les céréales constituent seulement 4 % laisse un peu à réfléchir. On savait les marges des supermarchés assez impressionnantes mais on peut raisonnablement se demander combien ils se font sur notre dos, pour être vulgaire. Je voyais ce directeur de supermarché expliquer que le prix élevé était à cause du nombre tout aussi élevé d'intermédiaires, me parler de rentabilité, etc etc etc, mais il ne faut pas pousser quand même. Du coup, nos agriculteurs ont fait une tour Eiffel de caddies devant la Préfecture à Metz pour dénoncer les marges énormes que se font les industriels sur leur dos et celui des consommateurs...

jeudi 6 novembre 2008

Enfin les photos de Metz !

Comme j'avais des courses à faire mardi en ville, j'en ai profité pour emmener mon appareil photo. J'ai surtout photographié la cathédrale Saint Etienne mais d'autres lieux aussi.


La cathédrale Saint Etienne prise depuis le coin de la place d'Armes et de la rue Fabert



La suite, avec le transept et le choeur qui est derrière mais qu'on ne voit pas d'ici.



Les deux portails (dont un qui est dans l'ombre), et dans le fond la tour de l'hôpital Belle Isle


Le pignon de la façade et sa rose, avec le départ des arc boutants qui donnent à l'arrière


Nous commençons à faire le tour. Une des chapelles de côté (celle-ci donne sur la place d'Armes)


Les arcs boutants, qui servent de maintien au niveau des points de décharge des voûtes. Notez les fenêtres élançées propres à l'art gothique.

Les arcs boutants du choeur (nous descendons une rue adjacente).


Nous sommes au coin de la rue qui descend toujours. Notez la pollution qui a fait son oeuvre sur la pierre de Jaumont (un nettoyage est en cours). Il s'agit là de l'arrondi du choeur.


Nous sommes passés de l'autre côté (qui donne sur un parking, d'ailleurs). Saint Etienne est surélevée, ce qui fait qu'on la voit de très loin, et elle est éclairée le soir.



Photo un peu sous exposée de la tour

L'un des portails du côté


Nous avons fait le tour et nous sommes de retour sur la place d'Armes, voici l'hôtel de ville, fief du socialiste Dominique Gros depuis mars dernier.



Nous nous retournons, et voici le marché couvert qui donne sur l'ex place de la Cathédrale devenue l'année dernière place Jean-Paul II.



En Fournirue (nous avons beaucoup de rue qui commencent par "en", réminiscence de l'époque où chacune appartenait à une corporation) qui descend vers la place Saint Louis.


Et voilà la fin de notre périple du jour, la place Saint Louis, ses arcades et ses vieilles maisons (j'en prendrai prochainement une meilleure photo)

New president


Ca y est, Obama est élu, comme on pouvait s'y attendre au vu des sondages qui n'étaient cependant pas une base si fiable que ça. McCain est allé se rhabiller et faire des frites (comment ça elle est nulle ?) et a emmené avec lui sa colistière encore plus à droite que lui (et qui m'énervait, je dois bien le dire).

Donc, au delà de l'aspect purement historique de la chose (sachant que voilà seulement quelques dizaines d'années les Noirs étaient des sous-hommes qui n'avaient même pas droit à un nom et qu'on appelait tout le temps par leur prénom...), il reste à voir ce qu'il va pouvoir faire dans un pays exsangue, touché par la crise, aux inégalités criantes et englué dans des conflits sans fin. Mais quand même, voilà, ils ont osé porter au pouvoir un métisse, alors que ceux-ci étaient autrefois assimilés aux Noirs et avaient le même peu de droits qu'eux. Il semblerait aussi que celui-ci ait trouvé le moyen d'unifier derrière lui des communautés qui ne font ordinairement que se côtoyer, à grand renfort de pub télé et de bénévoles dont certains ont pris carrément une année sabbatique pour faire la campagne avec lui. Car c'était un nouveau type de campagne assurément, financée par des fonds privés et appuyée sur les bénévoles et les médias. A côté des fortunes recueillies par Obama, McCain faisait vraiment figure de pauvre, et on ne peut pas dire que le choix de Sarah Palin comme colistière lui ait vraiment porté chance, même si ça pouvait se comprendre (rabattre l'extrême droite conservatrice et religieuse). Et il semblerait aussi que le discours "j'étais au Vietnam, j'en ai bavé et je suis donc capable d'en baver au pouvoir" soit passé de mode. Obama est jeune (47 ans), dynamique, reste à voir la marge de manoeuvre qu'il aura effectivement à partir du 20 janvier, quand il sera effectivement aux commandes dans le bureau ovale...

dimanche 2 novembre 2008

Petite promenade du dimanche: le jardin botanique de Metz

Je suis allée cet après-midi me promener dans le jardin botanique de Metz, qui est juste à côté de chez moi, pour m'oxygéner un peu et profiter du beau temps. C'est un beau jardin très agréable en toutes saisons, et orné actuellement des couleurs de l'automne...mais place aux photos !









vendredi 31 octobre 2008

Un peu de calme dans ce monde de brutes...

Je ne m'étendrai guère ce soir en digressions diverses, je mettrai juste ces deux chansons des animes Gundam Seed et Gundam Seed Destiny, animes que j'apprécie beaucoup ainsi que leurs musiques. Ecoutez la voix de Rie Tanaka, l'interprète du personnage Lacus Clyne qui chante elle-même les chansons de son personnage, cette magnifique voix, cette musique calme, et oubliez ainsi un instant la tourmente du quotidien à l'aube de ce weekend de Toussaint.



"Shizukana Yoru Ni" (nuit calme)(Gundam Seed)



"Fields of Hope" (Gundam Seed Destiny)

dimanche 26 octobre 2008

"Voilà, c'est fini..."

J'emprunte les mots de Jean-Louis Aubert comme titre à ce billet...


Découvrez Jean-Louis Aubert!


Oui, c'est fini, le U4 est fermé, il réouvrira en avril peut-être avec moi comme guide vacataire (les guides, en tout cas, le souhaiteraient). Bilan le 7 novembre à la dernière réunion, nous verrons bien...


En tout cas, voici encore quelques photos que j'ai prises vendredi, avec le ciel bleu ensoleillé...



Vue depuis la route qui m'amenait de la gare, avec à droite le jardin des Traces



La façade des grands bureaux, inoccupés depuis 1995



Vue de plus près des tuyaux de l'épuration des gaz



Vue prise de devant le haut fourneau, la cage du monte-charges, le gueulard et le tuyau principal d'évacuation des gaz



Vue prise depuis le haut de la passerelle sud, plongeant sur le centre de contrôle (dispatching)



Vue sur la zone de chargement depuis la passerelle, sur le retour vers le chapiteau (il se trouve à gauche de cette photo)



L'intérieur du chapiteau, l'exposition Mecilor (faite par l'association qui fournit les guides bénévoles)




Retour vers le "bocal" de billetterie, vue prise depuis le coin de l'esplanade. Il s'agit de l'arrière des grands bureaux avec les marronniers aux couleurs d'automne.



Et, bonus, ma meilleure photo du U4 mis en lumière par Claude Lévêque. Même en resaturant, ça n'a pas donné grand'chose, dommage !

En tout cas, maintenant je vais avoir plein de temps pour aller photographier Metz, et je m'y mettrai dès demain....

mercredi 22 octobre 2008

Premières photos du U4

J'ai profité que la journée était calme (il faisait gris, comme vous pouvez le voir) pour balader mon appareil photo en allant ouvrir les issues de secours du cheminement du U4 en début d'après-midi et à 18h30. J'ai aussi pris des photos hier soir de la mise en lumière mais elles ne sont pas très bonnes, j'essaierai de les resaturer pour voir.
Voici donc mon futur ex lieu de travail:



A gauche, les cowpers (servent à chauffer l'air qu'on injecte dans la cuve pour amorcer la réduction du minerai de fer), la cuve du haut fourneau et, à droite, le complexe d'épuration des gaz.


L'autre partie de la photo: à gauche, à côté de la cuve, des cowpers et du pont roulant, la zone de chargement (silos et bande transporteuses).


Vue prise de la sortie du chapiteau: la zone de chargement à gauche, le cheminement, et les cowpers à droite.



Nous progressons sur le cheminement, zone de chargement à gauche, cowpers devant, tour de chargement, haut fourneau et nacelle du gueulard au centre (zone où entraient le minerai et le coke, aussi appelée ainsi parce qu'on y trouvait la sirène qui annonçait l'embauche et la débauche des équipes mais aussi les accidents).


Photo prise sous le pont roulant qui amenait les bennes au monte charge. Devant, le complexe d'épuration des gaz.


Nous progressons toujours, en face une des sous-stations électriques qui répartissaient les 63000 volts qui arrivaient de la centrale dans toute l'usine.




L'un des cowpers de 38 m. Garnis de briques réfractaires, ils chauffaient l'air à 1200 ° grâce au gaz de haut-fourneau, air qui était ensuite injecté dans la cuve par des tuyères de 3 m de diamètre.



L'arrière de la cuve du haut-fourneau. Notez les petites boîtes de refroidissement et la grosse conduite qui en fait le tour...et comme la végétation a très vite repris ses droits !


Un wagon poche à fonte, destiné à recueillir la fonte en fusion à la sortie du trou de coulée et du plancher de coulée (juste au dessus). Ce genre de wagon allait ensuite soit aux aciéries (pour transformer la fonte en acier, donc la décarburer dans un convertisseur Bessmer Thomas) soit à la machine à couler, juste derrière, où la fonte liquide était transférée dans des moules et tranformée en caramels (gueusets) de 12 kgs.


Poche à laitier, destinée à transporter le résidu blanc qui sortait en même temps que la fonte et qu'on séparait à la sortie du trou de coulée. Ce laitier, pulvérisé ou en morceaux, emmené au crassier, est utilisé dans la confection du ciment, des agglos, comme ballast de chemin de fer ou sous-couche de route.


Nous sommes cette fois de l'autre côté du U4, sur le chemin du retour vers le chapiteau du côté de l'épuration des gaz. Le gaz produit lors de la fabrication de la fonte, CO et CO2 pour la plupart, était recueilli, nettoyé, réutilisé et l'excédent était revendu à la centrale de Richemont, non loin de là. Cependant, une conduite contenant du CO (monoxyde de carbone) hautement dangereux passe non loin de là, venant d'Hayange où tournent encore deux hauts-fourneaux.

Suite au prochain numéro, je prendrai la partie avant du haut fourneau de plus près vendredi, et, pour terminer, une note humoristique, je vous présente les mascottes du U4:


Zizou, le chat de Willy, le gardien, fort occupé à son sport favori: la sieste sur notre bureau


Et:



Bastet, dite aussi fifille, la petite chatte trouvée dans l'usine voici quelques mois, finalement gardée par Willy... et câlinée par nous ! Avouez qu'il y a de quoi...
Voilà, c'est tout pour l'instant, photos de Metz à venir ^^