samedi 20 décembre 2008

Joyeux Noël !


Comme je pars demain dans ma famille vosgienne (sans net) jusqu'au 25 , je souhaite déjà à l'avance à tous et à toutes un :
Joyeux Noël
Retour ici le 26 après émigration temporaire à Herblay jusqu'au 7 janvier (avec net, là bas)

jeudi 18 décembre 2008

Nouveau venu...

Voici une semaine qu'il est là, mais je viens seulement d'arriver à le prendre en photo. Je vous présente donc Mahes Rê, mon nouveau félin domestique encore chaton (5 mois, né sous le signe du Cancer). Mon frère croyait que c'était une chatte, je l'ai cru aussi...jusqu'à sa visite chez le vétérinaire. Le voici couché au bout de mon lit, un peu groggy après son vaccin, admirez aussi l'environnement égyptien (hé oui je dors là dedans), pas fait exprès. Son nom est celui d'un dieu lion de l'Egypte ancienne, fils de Sekhmet la lionne et qui représente l'oeil gauche de Rê le dieu soleil, d'où mon ajout. Mahes Rê, en néo égyptien, signifie "le lion de Rê", le nom de la divinité étant employé pour désigner l'animal. Pas joli, mon mini fauve aux yeux mordorés ?



dimanche 14 décembre 2008

course...euh...préparatifs de Noël

Hé oui, ne dit-on pas chez moi dans les Hautes Vosges qu'après Saint Nicolas tout s'accélère ? C'est tout à fait vrai. Je suis dans les gâteaux de Noël jusqu'au cou (j'ai repris cette tradition de mes ancêtres alsaciens). En effet, en Alsace on fait traditionnellement ces sablés de divers sortes qu'on offre à Noël et qu'on nomme bredele (ou bredala si on se trouve en Alsace du Sud). J'ai donc retroussé mes manches et je m'y suis mise hier, en commençant par les butterbredele (bredele au beurre). Il me reste aujourd'hui les Schwowe bredele (cannelle, amande, zeste de citron), dont la pâte est déjà faite depuis hier car elle a besoin de reposer. Demain, ce sera le tour des Nussschnitten (bredele aux noix). J'ai choisi ces trois sortes-là cette année, mais il y en a des dizaines. Chez moi on fait aussi traditionnellement pour Noël le "pain de poires", pâte brisée, raisins secs, noix, poires, le tout roulé ensemble et cuit au four. C'était feu ma grand-mère paternelle qui le faisait, ma mère en a longtemps fait encore après son décès et mon cousin, qui habite au Canada, en fait aussi. Pour ma part, je préfère confectionner le Kugelhopf (ou "kouglof"), gâteau cônique levé avec des raisins secs, dont la recette m'a été donnée par tradition familiale. En effet, nous avons des origines alsaciennes des deux côtés de la famille.

Hors les gâteaux, il me reste encore tous mes cadeaux à faire et donc aller affronter la cohue cette semaine. Je n'irai pas aujourd'hui, tout est ouvert mais bien trop de monde. J'essaierai mardi, probablement, même si je ne me fais guère d'illusion, il y aura du monde. Curieux paradoxe, pas de pouvoir d'achat et plein de monde dans les magasins. Alors, plutôt que de regarder des infos et de me morfondre en voyant le chomage augmenter (1H30 de queue à l'assedic l'autre fois, ça veut tout dire) et la situation politique devenir quelque peu n'importe quoi, j'essaierai de me laisser gagner par la magie de Noël, même si, par ma situation familiale, ce n'est pas évident. Heureusement, une fois Noël passé il restera le nouvel an, prévu à Paris avec mes amis et que j'attends déjà avec impatience...

mercredi 10 décembre 2008

Souvenirs de chorale: "Rouge", de Michel Sardou (concert 2006)

Je ne crois pas encore l'avoir dit ici, mais j'ai été membre pendant plus de quinze ans d'une chorale chorégraphique dans les Vosges. En effet, non contents de chanter, nous bougions aussi sur les chants, ce qui impliquait de les savoir par coeur et d'avoir un certain sens du rythme et de la chorégraphie. J'ai commencé à la chorale d'enfants, à 5 ans, et mes cours de danse m'ont pas mal aidée pour les chorés et surtout la scène.
Tout cela me manque quelque peu, et, donc, j'ai résolu de partager avec vous quelques souvenirs de concerts qui me sont chers.

Donc, souvenir n°1: "Rouge", de Sardou



Découvrez Michel Sardou!


En 2006, nous nous apprêtions à fêter les 25 ans de notre chorale (elle existait depuis bien plus longtemps mais, en tant que chorale chorégraphique, nous avions commencé plus tard). Notre chef de choeur, voulant faire un spectacle hors du commun, a listé tous les chants appris pendant 25 ans et nous a demandé de voter. Quand la liste des chants est tombée, je me suis aperçue que "Rouge", avec "Vladimir Ilitch" (qui fera l'objet d'un autre billet), était l'un des chants de mon premier concert, en 1990. Nantie de ce souvenir émotionnel, il m'a fallu cependant la réapprendre dans une autre tessiture (j'avais changé de pupitre entretemps, j'étais passée d'alto à soprane basse) et commencer les répétitions. Comme mon costume de scène comportait du rouge (polo rouge et baskets rouges, le tout sur un jean blanc), je me suis donc retrouvée dans la rangée de devant. Ce n'était pas la première fois, mais ça nécessitait devantage de travail car vous êtes directement exposés au public et les autres vous suivent. La choré en elle-même n'était pas bien difficile, nécessitant juste pas mal de synchronisation, la fin cependant a demandé plus de travail pour tomber sur le bon bras afin de se retourner correctement. Ce n'est pas le chant qui m'avait donné le plus de mal, aussi allais-je d'un air confiant malgré le trac qui montait à la répétition générale, la veille du concert. Nous allions ce jour-là nous familiariser avec la véritable scène, une gigantesque estrade divisée en trois pour les trois parties de la chorale. Nous avons assez bien retrouvés nos marques au début, restant immobiles pendant les réglages de lumière par les pros que nous avions engagés, essayant de ménager nos voix pendant les réglages de son. Nous répétons l'entrée monumentale de la première partie sur la musique de "1492", puis nous mettons en place pour "Désirée". Tout s'enchaîne correctement, "Je n'aurai pas le temps", puis "Emmenez-moi", et vient le moment de transhumer de scène pour aller tous se regrouper sur la scène centrale où se trouve l'estrade. Et là, horreur !! Je remarque en même temps que ma rangée qu'il n'y a que 15 à 20 cm entre mes pieds et le vide ! Un faux mouvement, un mouvement trop large, et c'est la chute. Et il y a toute la chorale derrière nous qui se met en place, qui nous pousse pour se cacher derrière notre rangée. Je change de couleur, pâlis derrière mon pull rouge et hésite à faire un signe au chef de choeur pour lui signaler le souci. Après tout, elle sera sur scène avec nous le lendemain dans la rangée juste derrière la nôtre, autant qu'elle s'en rende compte tout de suite. Nous poussons autant que nous pouvons les rangées arrières, qui protestent, mais il n'y a pas de solution, la place n'est pas extensible, nous n'avons d'autre solution que de faire la choré en l'état. La chef, s'apercevant que quelque chose ne va pas, réalise enfin mais n'a aucune solution elle non plus. La choré sera donc faite ainsi, sur le fil du rasoir, le regard tentant de ne pas trop se fixer sur ses pieds et le vide. En condition de répétition ça allait encore, on n'avait pas les projecteurs dans la figure, mais, alors que la répétition se poursuivait, je me suis vraiment demandé comment ça allait se passer le lendemain, en condition normale. J'avais déjà un sacré trac, après tout le concert allait se faire devant 2500 personnes et était beaucoup plus long qu'un concert normal, et il y avait ce détail supplémentaire. Je ne pourrais pas regarder mes pieds, et je devrais aussi sourire,voilà qui corsait singulièrement le truc. L'idée m'a poursuivie pendant mon boulot du samedi matin, les préparatifs de l'après-midi et même pendant la séance de maquillage de rigueur. Alors que j'étais derrière la scène, prête, maquillée, je me demandais encore comment faire, et je savais que ceux que ma rangée se le demandaient aussi. Chacun de nous devrait être réactif si nécessaire, si l'un d'entre nous dérapait. Alors que j'allais prendre ma place pour l'entrée, j'y pensais encore un peu mais le bruit du public, là, derrière la porte, me faisait un peu oublier cet état de fait pour me concentrer sur l'entrée. Tout alla bien, sauf un petit bug au niveau de la musique pour "Désirée", et arriva "Rouge". Déglutissant, essayant de garder mon sourire pendant la mise en place, je regardais droit devant moi, dans le vide noir car à cause des projecteurs on ne voit quasiment pas le public. Heureusement, tout se passa bien, et, bien qu'il reste encore deux parties et de nombreuses chorés à réussir, je me sentais aussi soulagée à la fin que si j'avais fini tout le concert...

Voilà mon premier souvenir de chorale, d'autres suivront...

samedi 6 décembre 2008

Les traditions lorraines: Saint Nicolas


Puisque la Lorraine est terre de tradition, je vais commencer par la tradition du jour vu que nous sommes le 6 décembre. En effet, ce jour, la Lorraine fête Saint Nicolas, son saint patron mais aussi celui des enfants. A cette occasion, on offre des Saint Nicolas en pain d'épice ou sous forme de petits bonhommes en brioche (qu'on appelle aussi des männele en Alsace). Le saint passe aussi dans les écoles avec son comparse, le père Fouettard, censé prendre dans sa hotte les enfants pas sages et leur administrer des coups de trique. Les enfants lui chantent les chansons traditionnelles, du genre "Saint Nicolas mon bon patron..." et, pendant longtemps, ils recevaient leurs cadeaux de Noël ce jour-là (moi-même j'ai reçu un petit présent ce jour-là jusqu'à un âge avancé). La tradition veut qu'on mette, la nuit de la Saint Nicolas, un verre de vin pour lui et une carotte pour son âne, tradition qui a ensuite été utilisée pour le père Noël, inspiré de Saint Nicolas. Il passe dans toutes les maisons, déposant de menus présents pour les enfants et, dans d'autres pays comme les Pays-Bas ou l'Allemagne, on reçoit encore ses cadeaux de Noël le 6 décembre.

L'histoire dit que le personnage de Saint Nicolas est inspiré de l'évêque Nicolas de Myre. Il est né à Patara en Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il serait mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 à Myre en Asie Mineure. Il est révéré aussi bien par les catholiques que par les orthodoxes, et ses reliques ont été ramenées à Bari en 1087 par des marchands italiens puis, à partir de là, à Saint Nicolas de Port, en Lorraine, où une basilique fut construite en leur honneur.

Dans beaucoup de villes de l'est de la France, Saint Nicolas défile, habillé en évêque, sur son âne ou sur un char, avec le père Fouettard, jetant des bonbons aux enfants, et ce défilé est, dans les grandes villes, un véritable spectacle qui dure plusieurs heures.

De nombreuses légendes environnent Saint Nicolas, mais la plus connue est celle des trois enfants, coupés en morceaux par un boucher peu scrupuleux et ressuscités par le saint.

Cette légende est apprise sous forme de chanson par tous les enfants lorrains, qui la chantent à la visite de Saint Nicolas à l'école. Celui-ci apporte des friandises pour tous et repart avec des petits cadeaux confectionnés par les enfants.

jeudi 4 décembre 2008

Troisième semaine de cure: et fin !

Me voici enfin revenue chez moi depuis hier, chez moi dans la grisaille messine, où la pluie tombe sans discontinuer. J'ai quitté Vittel hier après mes derniers soins, sous la neige, mais elle n'a guère perduré au delà des limites du département des Vosges.
La troisième semaine a été plus agréable, moins de fatigue, on ressent davantage les bienfaits de l'eau thermale, même si la peau n'est pas forcément d'accord malgré les litres de lait corporel dont on l'arrose en sortant des soins. Bilan l'avant dernier jour, j'avais 2 kg 500 en moins, pas si mal compte tenu que je n'ai pas pu me reposer l'après-midi comme il aurait fallu. Mais finalement trois semaines de pause, où vous ne pensez guère au quotidien, que vous arrivez le soir et que votre grand-mère a cuisiné, a lavé et repassé vos vêtements, ont été vraiment bienvenues, même s'il faut se replonger dans le quotidien maintenant. Enfin, je suis plutôt contente de retrouver mon petit confort moderne, mon net, ma TV câblée mais ce n'est pas mal de se contenter de peu pendant un moment, ça rappelle les vraies priorités.
J'ai trouvé le temps, un après-midi où j'ai pu rentrer, de prendre quelques photos du village de ma grand-mère, surtout de ses anciens bâtiments thermaux et du parc attenants, je les mettrai prochainement...