En congés aujourd'hui, je végète devant mon ordinateur et devant la TV et j'ai découvert qu'aujourd'hui était le premier jour des épreuves du bac 2008. Ah, le mien de bac est bien loin maintenant, passé en juin 1994 au lycée de Gérardmer dans les Vosges. A l'époque, ça s'appelait encore un bac A2, lettres et langues, avant de changer de dénomination l'année suivante et adopter celles qu'on connaît aujourd'hui.
Eh oui, pour les p'tits jeunes qui traîneraient leurs guêtres par ici, à l'époque le bac A c'était littéraire (A1: lettre et maths, A2: lettres et langues, A3: lettres et arts), B c'était l'éco, C les maths-physique, D la bio (SVT à présent), et je vous fais grâce des autres lettres des bacs technos. J'étais en section A2 et j'avais fait très fort car je m'étais planté au bac français, je partais donc avec 27 points de retard au début de ma terminale. J'étais en option biologie (étrangement, moi nulle en maths j'étais excellente dans cette matière) et c'est la première matière que j'ai passé, fin mai je crois, à Epinal. J'ai ensuite passé les maths à l'oral (non, je ne me trompe pas, c'était comme ça à l'époque pour les A2 et les A3) et le latin, avant de plancher le 11 juin sur la philo (me souviens même de la date). Les résultats tombèrent le 2 juillet, à Epinal, et mon père, qui travaillait là-bas à l'époque, est allé voir les résultats pour moi. Il m'appelle et me dit que je ne suis pas sur la liste (j'ai failli avoir un arrêt cardiaque...) avant de finalement me trouver sur la liste des admis avec mention assez bien. La bio m'avait permis d'avoir 12,00, miracle, mais il faut bien dire que le 13 coeff 5 en philo y a fait beaucoup aussi.
Je vais jouer mes vieilles et dire "c'était le bon temps", parce que quand j'ai vu mon frère de 11 ans plus jeune que moi ne rien faire pendant l'année de son bac, passer au rattrapage et l'avoir quand même, j'ai bien l'impression que maintenant c'est un peu donné tout ça. Les coeffs sont quand même plus élevés que n'étaient les nôtres, tout de même, mais je ne sais pas, j'ai l'impression que peut-être on est plus indulgents avec eux (je n'ai jamais dit qu'ils travaillaient moins). Je viens de voir sur France 3 un journaliste qui passe le bac pour dire que ce n'est pas un diplôme au rabais, mais, s'il n'est pas au rabais, il ne vaut pas spécialement quelque chose pour travailler directement...
Enfin bon, bonne chance à tous ceux qui ont planché sur la philo ce matin...
lundi 16 juin 2008
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