Découvrez Florent Pagny!
Ca me prend de temps en temps, j'ai l'envie de prendre le TGV et de partir à Paris. D'aucuns me prendront pour une débile: comment puis-je apprécier une ville polluée, surpeuplée ? Pourtant c'est le cas. J'adore prendre le métro, me promener dans les rues. Je pensais que ça me passerait lors de mon stage passé à Saint Denis l'année dernière, en y vivant carrément, mais loin de là. J'ai découvert cependant la difficulté qu'ont les parisiens à sortir, vu les transports et les heures auxquelles ils rentrent. J'ai connu les heures de pointes, les métros bondés et pourtant ça ne m'a pas dégoûtée.
Une chose étrange aussi: dès que je mets le pied sur le quai de la gare de l'Est, je commence à courir, c'est terrible. Je ne peux pas m'en empêcher, je m'adapte à l'ambiance. Généralement, je loge à Herblay, chez les parents d'une de mes meilleures amies, donc une fois arrivée il me reste à passer par la rue d'Alsace (vive les escaliers quand vous êtes chargée à toc !), puis ensuite gagner la gare de RER Magenta. Là, il s'agit de prendre le RER E qui va vous emmener en quelques minutes, sous la terre, à la gare Haussmann-Saint Lazare, son terminus. Cette gare de RER communique avec la gare Saint Lazare, d'où partent les trains vers Pontoise et donc vers Herblay. Bref, une heure de plus à compter sur le temps de transport mais j'aime bien. Il faut dire que maintenant le métro, les bus et les transiliens ne me font pas peur, je passe de l'un à l'autre sans aucun état d'âme, comme une véritable parisienne qui regarde à peine où elle va et sait néanmoins se diriger. Le métro c'est pas un modèle d'hygiène, ça pue parfois mais, je ne sais pas, dès que je suis dedans ça me ravit. J'ai plutôt tendance à être un peu claustro quand je suis sous terre, mais je n'ai pas cette impression dans le métro, même lorsqu'il passe sous la Seine ( par exemple pour atteindre la station "Cité" sur la ligne 4, qui dessert Notre Dame sur l'île de la Cité ).
Paris est aussi lié à certains de mes meilleurs souvenirs et de mes meilleurs amis, des visites d'expo, des soirées chez Marion, des Nouvels Ans géniaux, un été caniculaire. J'y ai vécu trois mois pendant mon stage aussi, et cela m'a permis de mieux me rendre compte de la vie sur place (par exemple, vivre à Paris avec un smic = pure utopie) et de ce que vivent les gens qui y habitent et y travaillent tous les jours.
Je vous laisse donc avec la chanson de Florent Pagny "Châtelet-les Halles", station que je connais bien car elle dessert nombre de lignes et surtout c'était celle qui me permettait d'aller au siège de l'administration de la basilique de Saint Denis (rue Victoria). Plusieurs fois, le fax du service éducatif de la basilique étant en panne, j'ai dû m'y rendre en RER D (tram de Saint Denis + RER D à la gare de Saint Denis, puis Châtelet-les Halles quinze minutes plus tard) pour faire signer des papiers et en récupérer. Une fois ça va, mais au bout la quatrième c'était un chouya lourd quand même...
Bref, je vous laisse avec la chanson et ces soupirs parisiens...
2 commentaires:
Merci du moment de nostalgie, que je partage un peu. Aujourd'hui, parce que pas de bonnes nouvelles, nostalgie marseillaise. Un peu de nostalgie lyonnaise aussi. Et Parisienne quelque part, car j'y ai été un peu...
Nostalgie finalement d'avant... Soupir.
Beau billet, vraiment
@ ami Faucon
Ah, Marseille, moi aussi j'aimerais bien y retourner, j'y suis allée voilà quelques années. Mais c'est vrai que Paris occupe une place à part, et un peu de nostalgie m'en prend assez régulièrement, surtout quand je n'ai pas le temps d'y aller...
Merci d'être passé par ici mon ami et à bientôt, bonne journée à toi^^
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