Bref, cette fois j'ai choisi la chanson "Vladimir Illitch", de Michel Sardou...
Découvrez Michel Sardou!
Cette chanson avait elle aussi fait partie de mon premier concert à la chorale d'adultes, et nous l'avions choisie pour le concert des 25 ans en 2006 (voir premier carnet de chorale). Je m'en souvenais bien même si, à 15 ans, je n'étais pas aussi capable de discerner la totalité des thèmes politiques sous les paroles. Et pourtant, la seconde fois, cette chanson avait un écho particulier à mes yeux, je n'ai jamais su pourquoi mais cet écho m'inspira une idée de chorégraphie. C'était ordinairement la chef de choeur qui les faisait mais, pour une fois que j'avais une idée sur le sujet, je l'ai couchée sur papier. Après avoir longuement hésité, repris quelques trucs, j'ai fini par l'envoyer à la chef de choeur, et plus de nouvelles pendant un bon moment, même après la reprise des répétitions à un rythme supérieur à la rentrée, fin août.
Vient le soir où le chef déclare qu'elle va nous apprendre la choré de Vladimir Illitch. Elle attribue tout d'abord les places, et je m'aperçois que je suis à côté d'elle. Bon, il en faut bien une, je ne m'en formalise pas. Voilà ensuite qu'elle annonce qu'une partie de la choré est de moi ! une soixantaine de paire d'yeux se braquent sur moi, et je suis applaudie. Gênée, ne sachant trop que dire ni que faire, je l'apprends en même temps que les autres. Quinze minutes plus tard, tout le monde me maudit car la chef n'a gardé que les mouvements les plus difficiles de ma choré d'origine. Nous continuons donc vaille que vaille, et, quelques temps après, la choré est enfin maîtrisée après force répétitions. Je suis sur les estrades, donc pas énormément de place pour bouger, mais, comme la chef ne répète jamais avec nous, j'en ai presque oublié le fait qu'elle soit à côté de moi. Lors des dernières répétitions, elle prend sa place et je m'aperçois que ça n'est pas très évident car, même si elle ne me regarde pas, rien que le fait qu'elle soit là apporte une pression supplémentaire. Pourtant, ça va à peu près, sans trop de stress, mais nous savons que le chant est situé à la fin du spectacle et que c'est délicat car, la fatigue aidant, nous risquons de faire des erreurs. De plus, psychologiquement, on a plus tendance à se relâcher à ce moment-là.
Ce samedi-là, le jour du spectacle, je suis parfaitement consciente de tout ça, et je tiens vraiment à ne pas me tromper pour au moins faire un peu honneur à mon travail d'apprentie chorégraphe du dimanche. Jusque-là, je n'ai fait aucune erreur, aucune dans tout le spectacle, mais je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête, je me trompe une fois, puis deux, sur un mouvement qui n'est pas difficile en plus, alors que je me concentre sur le chant qui, tout de même, est assez engagé. En colère contre moi-même, je continue à sourire, ce sont les intructions du chef: si vous vous plantez, souriez, que ça ne se voie pas. Pourtant, quand je regarde le DVD de ce spectacle, je remarque que mon sourire s'efface quelques secondes, heureusement, personne d'autre ne l'a vu, même pas la chef, concentrée de son côté (ouf).
(Bon, il y avait le fait de m'être plantée, mais aussi le fait que j'aie perdu un pari et que j'allais devoir pondre une énorme annexe, enfin passons....(42 pages, l'annexe !!) )
Je ne sais pas trop ce qui s'est passé, relâchement, fatigue, stress, mais c'est sur une choré que j'en ai en partie créée que j'ai commis mes seules erreurs du concert 2006. Pas évident la vie de choriste...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire