Course contre la montre, retour à la maison, changement de sac, nouvelle valise pour repartir dans les Vosges. Nouveau train, cette fois un TER Lorraine jaune, je rejoins ma grand-mère à Nancy et voici l'odyssée qui commence, un retour aux heures héroïques du chemin de fer. En effet, ce train traverse des villages que ne survivent plus ou moins que par lui, passe par Jarville, Pulligny, Xeintrey pour ensuite traverser la plaine des Vosges, Mirecourt, Contrexéville, Vittel (oui oui, ce sont vraiment des villes et non pas seulement l'eau qui vous achetez au supermarché) et arriver dans le village où habite ma grand-mère depuis plus de trente ans, Martigny-les-Bains. Il continue ensuite sa route vers Lamarche et ensuite la Haute-Marne pour terminer à l'ex grand noeud ferroviaire Culmont-Chalindrey.
Le petit village où habite ma grand-mère a cette particularité d'avoir été en son temps, c'est à dire à la belle Epoque, un important lieu thermal aussi célèbre à l'époque que Plombières-les-Bains ou Bains les Bains aujourd'hui.
Cette affiche en témoigne, ainsi que les restes de cette époque bénie, le parc thermal et les bâtiments tout en fer et métal dans la tradition du début du XXème siècle. Quand j'étais petite, mes grands-parents habitaient une villa jouxtant le parc et j'allais souvent y jouer. Il a été peu à peu abandonné jusqu'à sa réfection complète voici quelques années.
Les sources thermales qui faisaient la réputation du village existe encore, mais une seule est accessible toute l'année, la source savonneuse qui soigne les maladies de peau, les autres sources étant dans les bâtiments désormais protégés et fermés.
Martigny se trouve dans la plaine des Vosges, mais ça n'a pas empêché qu'il ne se mette à neiger et, dès samedi soir, mes frères et moi sommes rentrés de Vittel sous une véritable tempête de neige. Cela a continué hier encore et nous ne savions pas si ma mère et mon beau-père pourraient finalement venir, même s'ils avaient pu, à grands renforts de pelletages acharnés, sortir samedi. Ils ont pu finalement venir mais la neige continue toujours à tomber là-bas, comme elle tombait encore lorsque j'ai quitté Epinal ce matin. Sur Metz rien de tout ça, le ciel est presque bleu grâce au vent à décorner les boeufs qui souffle, et il fait très froid.
Voici donc le récit rapide de mon week-end, il va falloir que je retombe doucement dans la réalité du quotidien, les candidatures, les CVs, l'attente perpétuelle...
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