mercredi 12 mars 2008

Ordinaires...

La tempête est là, depuis plusieurs jours, le temps est fluctuant, parfois les nuages s'écartent mais généralement pas assez longtemps et la pluie reprend. Le vent est très violent et je le sens passer sous mes fenêtres mal isolées martelées par la pluie. Sortir est une épreuve de force avec les éléments mais rester enfermée n'est pas une solution non plus.
Malgré mon manque de motivation et la fatigue mentale qui s'accumule, je continue à faire candidature sur candidature en espérant que l'une d'entre elle au moins m'amènera à un entretien. Suivant les conseils de mon père, j'ai suivi un stage ANPE de lettres de motivation, les miennes sont bonnes ainsi que mon CV, alors où peut bien se situer le problème ? La formatrice me parlait d'une affaire de chance, de candidatures qui n'arrivent pas au bon moment. Serais-je, comme je le pense souvent, affligée d'un manque de chance chronique ? Je ne peux pas vraiment répondre à cette question, mais les événements tendent à me donner raison.
Finalement l'ANPE m'a donné rendez-vous le...31 mars ! Bravo les gars, c'est maintenant que j'en avais besoin mais bon, à croire que les besoins des gens sont secondaires là-bas et que comptent seulement les statistiques comme quoi on doit les caser à tous prix (le petit monsieur qui est notre président l'a dit, il faut travailler et si on ne travaille pas c'est qu'on ne veut pas ! quelle bêtise !)
En plus de tout cela, je loge une copine depuis presque trois mois dans mon petit appartement. Je veux bien comprendre qu'elle ait des problèmes (elle est russe et son mari l'a mise à la porte) mais là ça s'éternise un peu trop, je sature de sa présence, du manque d'intimité (mon appartement fait 28 m²) que cela procure, de ne pas pouvoir vivre comme je l'entends. Peut-être me traiterez-vous d'égoïste mais je n'en peux plus. J'estime avoir fait plus que mon possible pour elle et il est temps qu'elle se débrouille un peu, du coup je l'ai expédiée chez l'assistante sociale, elle a rendez-vous demain, on verra bien ce qu'il en ressortira. Elle suit la même licence pro que moi l'année dernière et veut vraiment s'en sortir, j'espère vivement qu'ils en tiendront plus compte que la fac qui a décrété que, vu que son divorce était par consentement mutuel, elle n'avait droit ni à un hébergement ni à une allocation (hé oui la connerie humaine n'a pas de bornes, comme si divorcer par consentement mutuel signifiait qu'elle avait de l'argent...).
Bref, beaucoup de choses à porter et ma petite échine a bien du mal avec tout ça...

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