
samedi 20 décembre 2008
Joyeux Noël !

jeudi 18 décembre 2008
Nouveau venu...
dimanche 14 décembre 2008
course...euh...préparatifs de Noël
Hors les gâteaux, il me reste encore tous mes cadeaux à faire et donc aller affronter la cohue cette semaine. Je n'irai pas aujourd'hui, tout est ouvert mais bien trop de monde. J'essaierai mardi, probablement, même si je ne me fais guère d'illusion, il y aura du monde. Curieux paradoxe, pas de pouvoir d'achat et plein de monde dans les magasins. Alors, plutôt que de regarder des infos et de me morfondre en voyant le chomage augmenter (1H30 de queue à l'assedic l'autre fois, ça veut tout dire) et la situation politique devenir quelque peu n'importe quoi, j'essaierai de me laisser gagner par la magie de Noël, même si, par ma situation familiale, ce n'est pas évident. Heureusement, une fois Noël passé il restera le nouvel an, prévu à Paris avec mes amis et que j'attends déjà avec impatience...
mercredi 10 décembre 2008
Souvenirs de chorale: "Rouge", de Michel Sardou (concert 2006)
Tout cela me manque quelque peu, et, donc, j'ai résolu de partager avec vous quelques souvenirs de concerts qui me sont chers.
Donc, souvenir n°1: "Rouge", de Sardou
Découvrez Michel Sardou!
En 2006, nous nous apprêtions à fêter les 25 ans de notre chorale (elle existait depuis bien plus longtemps mais, en tant que chorale chorégraphique, nous avions commencé plus tard). Notre chef de choeur, voulant faire un spectacle hors du commun, a listé tous les chants appris pendant 25 ans et nous a demandé de voter. Quand la liste des chants est tombée, je me suis aperçue que "Rouge", avec "Vladimir Ilitch" (qui fera l'objet d'un autre billet), était l'un des chants de mon premier concert, en 1990. Nantie de ce souvenir émotionnel, il m'a fallu cependant la réapprendre dans une autre tessiture (j'avais changé de pupitre entretemps, j'étais passée d'alto à soprane basse) et commencer les répétitions. Comme mon costume de scène comportait du rouge (polo rouge et baskets rouges, le tout sur un jean blanc), je me suis donc retrouvée dans la rangée de devant. Ce n'était pas la première fois, mais ça nécessitait devantage de travail car vous êtes directement exposés au public et les autres vous suivent. La choré en elle-même n'était pas bien difficile, nécessitant juste pas mal de synchronisation, la fin cependant a demandé plus de travail pour tomber sur le bon bras afin de se retourner correctement. Ce n'est pas le chant qui m'avait donné le plus de mal, aussi allais-je d'un air confiant malgré le trac qui montait à la répétition générale, la veille du concert. Nous allions ce jour-là nous familiariser avec la véritable scène, une gigantesque estrade divisée en trois pour les trois parties de la chorale. Nous avons assez bien retrouvés nos marques au début, restant immobiles pendant les réglages de lumière par les pros que nous avions engagés, essayant de ménager nos voix pendant les réglages de son. Nous répétons l'entrée monumentale de la première partie sur la musique de "1492", puis nous mettons en place pour "Désirée". Tout s'enchaîne correctement, "Je n'aurai pas le temps", puis "Emmenez-moi", et vient le moment de transhumer de scène pour aller tous se regrouper sur la scène centrale où se trouve l'estrade. Et là, horreur !! Je remarque en même temps que ma rangée qu'il n'y a que 15 à 20 cm entre mes pieds et le vide ! Un faux mouvement, un mouvement trop large, et c'est la chute. Et il y a toute la chorale derrière nous qui se met en place, qui nous pousse pour se cacher derrière notre rangée. Je change de couleur, pâlis derrière mon pull rouge et hésite à faire un signe au chef de choeur pour lui signaler le souci. Après tout, elle sera sur scène avec nous le lendemain dans la rangée juste derrière la nôtre, autant qu'elle s'en rende compte tout de suite. Nous poussons autant que nous pouvons les rangées arrières, qui protestent, mais il n'y a pas de solution, la place n'est pas extensible, nous n'avons d'autre solution que de faire la choré en l'état. La chef, s'apercevant que quelque chose ne va pas, réalise enfin mais n'a aucune solution elle non plus. La choré sera donc faite ainsi, sur le fil du rasoir, le regard tentant de ne pas trop se fixer sur ses pieds et le vide. En condition de répétition ça allait encore, on n'avait pas les projecteurs dans la figure, mais, alors que la répétition se poursuivait, je me suis vraiment demandé comment ça allait se passer le lendemain, en condition normale. J'avais déjà un sacré trac, après tout le concert allait se faire devant 2500 personnes et était beaucoup plus long qu'un concert normal, et il y avait ce détail supplémentaire. Je ne pourrais pas regarder mes pieds, et je devrais aussi sourire,voilà qui corsait singulièrement le truc. L'idée m'a poursuivie pendant mon boulot du samedi matin, les préparatifs de l'après-midi et même pendant la séance de maquillage de rigueur. Alors que j'étais derrière la scène, prête, maquillée, je me demandais encore comment faire, et je savais que ceux que ma rangée se le demandaient aussi. Chacun de nous devrait être réactif si nécessaire, si l'un d'entre nous dérapait. Alors que j'allais prendre ma place pour l'entrée, j'y pensais encore un peu mais le bruit du public, là, derrière la porte, me faisait un peu oublier cet état de fait pour me concentrer sur l'entrée. Tout alla bien, sauf un petit bug au niveau de la musique pour "Désirée", et arriva "Rouge". Déglutissant, essayant de garder mon sourire pendant la mise en place, je regardais droit devant moi, dans le vide noir car à cause des projecteurs on ne voit quasiment pas le public. Heureusement, tout se passa bien, et, bien qu'il reste encore deux parties et de nombreuses chorés à réussir, je me sentais aussi soulagée à la fin que si j'avais fini tout le concert...
Voilà mon premier souvenir de chorale, d'autres suivront...
samedi 6 décembre 2008
Les traditions lorraines: Saint Nicolas

Puisque la Lorraine est terre de tradition, je vais commencer par la tradition du jour vu que nous sommes le 6 décembre. En effet, ce jour, la Lorraine fête Saint Nicolas, son saint patron mais aussi celui des enfants. A cette occasion, on offre des Saint Nicolas en pain d'épice ou sous forme de petits bonhommes en brioche (qu'on appelle aussi des männele en Alsace). Le saint passe aussi dans les écoles avec son comparse, le père Fouettard, censé prendre dans sa hotte les enfants pas sages et leur administrer des coups de trique. Les enfants lui chantent les chansons traditionnelles, du genre "Saint Nicolas mon bon patron..." et, pendant longtemps, ils recevaient leurs cadeaux de Noël ce jour-là (moi-même j'ai reçu un petit présent ce jour-là jusqu'à un âge avancé). La tradition veut qu'on mette, la nuit de la Saint Nicolas, un verre de vin pour lui et une carotte pour son âne, tradition qui a ensuite été utilisée pour le père Noël, inspiré de Saint Nicolas. Il passe dans toutes les maisons, déposant de menus présents pour les enfants et, dans d'autres pays comme les Pays-Bas ou l'Allemagne, on reçoit encore ses cadeaux de Noël le 6 décembre.

Cette légende est apprise sous forme de chanson par tous les enfants lorrains, qui la chantent à la visite de Saint Nicolas à l'école. Celui-ci apporte des friandises pour tous et repart avec des petits cadeaux confectionnés par les enfants.
jeudi 4 décembre 2008
Troisième semaine de cure: et fin !
La troisième semaine a été plus agréable, moins de fatigue, on ressent davantage les bienfaits de l'eau thermale, même si la peau n'est pas forcément d'accord malgré les litres de lait corporel dont on l'arrose en sortant des soins. Bilan l'avant dernier jour, j'avais 2 kg 500 en moins, pas si mal compte tenu que je n'ai pas pu me reposer l'après-midi comme il aurait fallu. Mais finalement trois semaines de pause, où vous ne pensez guère au quotidien, que vous arrivez le soir et que votre grand-mère a cuisiné, a lavé et repassé vos vêtements, ont été vraiment bienvenues, même s'il faut se replonger dans le quotidien maintenant. Enfin, je suis plutôt contente de retrouver mon petit confort moderne, mon net, ma TV câblée mais ce n'est pas mal de se contenter de peu pendant un moment, ça rappelle les vraies priorités.
J'ai trouvé le temps, un après-midi où j'ai pu rentrer, de prendre quelques photos du village de ma grand-mère, surtout de ses anciens bâtiments thermaux et du parc attenants, je les mettrai prochainement...
samedi 22 novembre 2008
Seconde semaine de cure
Une partie du parc thermal (bien décharné)
Et, pour finir pour cette semaine, le hall de la gare, inchangé depuis un bon siècle
Bon weekend à tous !
samedi 15 novembre 2008
Première semaine de cure
Je fais mes soins le matin, entre 9h30 et 11h30 en moyenne. Ils se composent d'un bain à jets très forts (qui fait même mal parfois), d'un cours quotidien d'aquagym de 30 mn, de massages sous eau thermale un jour sur deux, l'autre jour la douche pénétrante remplace le massage et, le pire à mes yeux parce que c'est vraiment hyper douloureux, la douche au jet sous pression. En plus de ça je dois beaucoup marcher, manger correctement (ça, plus dur) et surtout boire, boire, boire des litres de la grande source de Vittel et seulement quelques gobelets d'Hépar. Mine de rien tout cela fatigue pas mal et, vu que je ne peux pas rentrer l'après-midi avant 18h chez ma grand-mère à cause des trains, je reste dans la salle de repos extérieure, au calme et surtout au chaud, à lire tranquillement et à attendre, surtout. Je me promène aussi longuement dans le parc thermal, fais mes courses en ville et marche le plus possible.
J'ai pris ce matin quelques photos du parc thermal, mais il faisait gris et j'espère en avoir de meilleures à vous mettre la semaine prochaine. Il fait gris, très froid sur Vittel, novembre est arrivé d'un coup après quelques jours de demi saison presque chauds, et il gèle. Je devrais être contente d'être là-bas, que tout ce monde s'occupe de moi, mais je crois que je couve une petite déprime automnale. Du coup, ce soir, repos dans mes pénates devant un "Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche perdue" et les deux "La momie", qui me mettront je l'espère de meilleure humeur. Ce n'est pas là du cinéma d'art et d'essai mais parmi mes films préférés, qui permettent de se vider tranquillement la tête et quand c'est chez soi c'est encore mieux...
lundi 10 novembre 2008
départ en...cure thermale !
J'emmène l'appareil photo avec moi, donc il y aura dès que j'aurai accès au net (pas sûre de l'avoir là-bas, ma grand-mère ne l'a pas et je ne sais même pas si son voisin l'a, mais comme je rentrerai les weekends ça va) quelques billets relatant mon expérience en tant que curiste et des photos montrant Vittel en automne.
vendredi 7 novembre 2008
politique n'co
-Le vote pour les motions du parti socialiste
J'en ai encore parlé cet après-midi avec mon ancienne collègue, socialiste convaincue et déléguée des sections de Moselle, qui espère sincèrement que cela sera quelque chose de bon pour le parti. Personnellement, étant fille d'un mitterandiste convaincu et élevée dans une famille de gauche avec cependant un grand-père gaulliste, j'ai lu les motions, même si je n'ai pas ma carte au parti. C'est pour l'instant celle de Ségolène Royal qui est sortie première, mais je pense qu'à la fin tout ce joli monde va s'unir et que les militants auront voté pour rien. J'espère cependant que cela pourra permettre au parti socialiste en déroute de se réunir enfin après sa longue traversée du désert...
-Les manifestations des agriculteurs dans les supermarchés
J'avais vu ce fait à midi dans le journal local de France 3, qui montrait des agriculteurs mosellans prenant d'assaut un supermarché à Boulay. Quelque part, on les comprend aisément, mais savoir qu'en fait sur le prix du pain les céréales constituent seulement 4 % laisse un peu à réfléchir. On savait les marges des supermarchés assez impressionnantes mais on peut raisonnablement se demander combien ils se font sur notre dos, pour être vulgaire. Je voyais ce directeur de supermarché expliquer que le prix élevé était à cause du nombre tout aussi élevé d'intermédiaires, me parler de rentabilité, etc etc etc, mais il ne faut pas pousser quand même. Du coup, nos agriculteurs ont fait une tour Eiffel de caddies devant la Préfecture à Metz pour dénoncer les marges énormes que se font les industriels sur leur dos et celui des consommateurs...
jeudi 6 novembre 2008
Enfin les photos de Metz !
Nous sommes passés de l'autre côté (qui donne sur un parking, d'ailleurs). Saint Etienne est surélevée, ce qui fait qu'on la voit de très loin, et elle est éclairée le soir.
L'un des portails du côté
Nous avons fait le tour et nous sommes de retour sur la place d'Armes, voici l'hôtel de ville, fief du socialiste Dominique Gros depuis mars dernier.
Nous nous retournons, et voici le marché couvert qui donne sur l'ex place de la Cathédrale devenue l'année dernière place Jean-Paul II.
New president

dimanche 2 novembre 2008
Petite promenade du dimanche: le jardin botanique de Metz
vendredi 31 octobre 2008
Un peu de calme dans ce monde de brutes...
"Shizukana Yoru Ni" (nuit calme)(Gundam Seed)
"Fields of Hope" (Gundam Seed Destiny)
dimanche 26 octobre 2008
"Voilà, c'est fini..."
Découvrez Jean-Louis Aubert!
Oui, c'est fini, le U4 est fermé, il réouvrira en avril peut-être avec moi comme guide vacataire (les guides, en tout cas, le souhaiteraient). Bilan le 7 novembre à la dernière réunion, nous verrons bien...
Vue depuis la route qui m'amenait de la gare, avec à droite le jardin des Traces
La façade des grands bureaux, inoccupés depuis 1995
Vue de plus près des tuyaux de l'épuration des gaz
Vue prise de devant le haut fourneau, la cage du monte-charges, le gueulard et le tuyau principal d'évacuation des gaz
Vue prise depuis le haut de la passerelle sud, plongeant sur le centre de contrôle (dispatching)
Vue sur la zone de chargement depuis la passerelle, sur le retour vers le chapiteau (il se trouve à gauche de cette photo)
Et, bonus, ma meilleure photo du U4 mis en lumière par Claude Lévêque. Même en resaturant, ça n'a pas donné grand'chose, dommage !
En tout cas, maintenant je vais avoir plein de temps pour aller photographier Metz, et je m'y mettrai dès demain....
mercredi 22 octobre 2008
Premières photos du U4
Voici donc mon futur ex lieu de travail:
A gauche, les cowpers (servent à chauffer l'air qu'on injecte dans la cuve pour amorcer la réduction du minerai de fer), la cuve du haut fourneau et, à droite, le complexe d'épuration des gaz.
L'autre partie de la photo: à gauche, à côté de la cuve, des cowpers et du pont roulant, la zone de chargement (silos et bande transporteuses).
Vue prise de la sortie du chapiteau: la zone de chargement à gauche, le cheminement, et les cowpers à droite.
Nous progressons sur le cheminement, zone de chargement à gauche, cowpers devant, tour de chargement, haut fourneau et nacelle du gueulard au centre (zone où entraient le minerai et le coke, aussi appelée ainsi parce qu'on y trouvait la sirène qui annonçait l'embauche et la débauche des équipes mais aussi les accidents).
Photo prise sous le pont roulant qui amenait les bennes au monte charge. Devant, le complexe d'épuration des gaz.
Nous progressons toujours, en face une des sous-stations électriques qui répartissaient les 63000 volts qui arrivaient de la centrale dans toute l'usine.
L'arrière de la cuve du haut-fourneau. Notez les petites boîtes de refroidissement et la grosse conduite qui en fait le tour...et comme la végétation a très vite repris ses droits !
Nous sommes cette fois de l'autre côté du U4, sur le chemin du retour vers le chapiteau du côté de l'épuration des gaz. Le gaz produit lors de la fabrication de la fonte, CO et CO2 pour la plupart, était recueilli, nettoyé, réutilisé et l'excédent était revendu à la centrale de Richemont, non loin de là. Cependant, une conduite contenant du CO (monoxyde de carbone) hautement dangereux passe non loin de là, venant d'Hayange où tournent encore deux hauts-fourneaux.
Suite au prochain numéro, je prendrai la partie avant du haut fourneau de plus près vendredi, et, pour terminer, une note humoristique, je vous présente les mascottes du U4:
Zizou, le chat de Willy, le gardien, fort occupé à son sport favori: la sieste sur notre bureau
Bastet, dite aussi fifille, la petite chatte trouvée dans l'usine voici quelques mois, finalement gardée par Willy... et câlinée par nous ! Avouez qu'il y a de quoi...