Je viens d'aller me promener dans le jardin botanique, qui est tout près de chez moi. Je suis une fille de la campagne, même si maintenant j'habite en ville et ne le regrette pas j'ai besoin de ma petite dose de chlorophylle régulière. Les fleurs sont sorties en avance cette année, les arbres sont soit en fleurs soit en bourgeonnement, et j'aime bien ces odeurs, les fleurs, la terre (mouillée, la terre, vu que je suis sortie sous un temps bizarre moitié soleil et moitié pluie (comme Ranma 1/2, le fameux générique français ;) ), l'herbe coupée. L'année dernière à cette époque j'étais déjà en stage à Saint Denis, et je rattrape cette année ce que j'ai manqué sur ma bonne ville de Metz, même si les années passent et ne se ressemblent pas. L'année dernière au mois d'avril je grillais dans mon bureau vitré derrière la célèbre basilique qui abrite la nécropole royale des rois de France, cette année je mets encore mon manteau de demi-saison, y'a plus d'saisons ma bonne dame, comme disaient deux vieilles dames au fort accent mosellan quand je suis allée me promener au jardin.
En tout cas il faisait 15° à la station météo du jardin, qui annonce un temps variable. Le soleil est en option ici de toute façon, soit il est absent, soit il est bien là et provoque de fortes chaleurs insupportables. Je vis dans un pays où la demi mesure n'existe pas, pour beaucoup de choses, d'ailleurs, comme l'écrit fort justement Jean-Jacques Goldman pour Patricia Kaas:
Parce que nos cieux sont ténébreux
Et qu'ici on n'a pas la mer
On a mis le bleu dans nos yeux
C'est dans nos regards qu'on se perd
C'est peut-être à cause du soleil
Qui nous oublie longues saisons
On veut de l'or comme à Marseille
On l'a mis dans nos cheveux blonds
Je vous recommande l'écoute de cette chanson, "Une fille de l'est" qui est si juste et décrit parfaitement ma région ainsi que les gens qui l'habitent...
mardi 15 avril 2008
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